Un grand bravo au BDE 2016-2017!

 

Tristan a passé son Bac au Lycée Van Gogh d'Aubergenville. Il intègre la Prépa ECE de Saint-Ex en 2014. Il prend la décision de khûber en 2016 pour obtenir l’École de ses rêves. Il a été le Président du tout jeune BDE en 2016-2017.

Tristan a passé son Bac au Lycée Van Gogh d’Aubergenville. Il intègre la Prépa ECE de Saint-Ex en 2014. Il prend la décision de khûber en 2016 pour obtenir l’École de ses rêves. Il a été le Président du tout jeune BDE en 2016-2017.

Pourquoi avoir fait le choix de la Prépa ECE de Mantes?

MAEL M. : J’ai choisi de faire Prépa ECE à Mantes car à la fin de mon année de Terminale, je ne savais pas vraiment ce que je voulais faire après le Bac et ma professeure d’histoire, Mme Coste, m’a conseillé de rester à St-Ex pour faire prépa parce que selon elle j’avais le profil.

Le petit nombre d’étudiants par classe, la proximité avec les professeurs et la possibilité de ne pas avoir beaucoup de trajet à faire pour se rendre en cours ont aussi été des critères importants dans ce choix.

TRISTAN T. : Après l’obtention de mon bac, j’ai fait le choix d’une classe préparatoire économique et commerciale au lycée Saint-Exupéry de Mantes la Jolie (78). Au cours de mon année de terminale, j’ai pu assister à différentes conférences sur les études supérieures (Licences, DUT, CPGE, Écoles de commerce post bac…). Ma mère étant pharmacienne et mon père éducateur sportif, ils ne connaissaient pas les études en lien avec le monde économique. J’ai donc découvert l’existence des CPGE lors d’une conférence à mon lycée. Ce choix fut motivé par le fait que les CPGE proposent des cours dans la continuité du lycée mais avec un niveau d’exigence bien supérieur, et surtout qu’elles transmettent le goût de la performance, de l’excellence, une véritable capacité à relever des défis, l’implication dans les études et les projets qui sont des qualités essentielles pour les entreprises. En plus de tout cela, la prépa ECE de Mantes m’offrait des conditions de travail idéales (des équipes pédagogiques, administratives et associatives qui nous permettent de nous épanouir et surtout de donner le meilleur de nous-mêmes, le tout dans un lycée dynamique et qui entreprend). 

KAHINA H. : Difficile de savoir quoi faire à la fin de sa terminale, mais puisque je n’avais pas pu faire architecture ni MANAA et que je ne voulais surtout pas aller en fac, j’ai choisi d’aller à St-Ex car ma sœur aînée y avait fait sa MPSI/MP. Le fait d’être proche de chez soi tout en profitant d’un enseignement d’excellence m’avait attiré, et j’ai finalement fait 3 ans de prépa, drôle d’histoire !


Ces deux/ trois années vous ont-elles changé(e)?

MAEL M. : Oui, sans aucun doute ! Elles m’ont appris à me surpasser et à mieux gérer une charge de travail souvent importante.

TRISTAN T. : Forcément. L’arrivée en CPGE est synonyme de découverte, d’angoisse. Les classes préparatoires sont une formation d’excellence qui suppose du travail, des remises en question. Cette formation est très exigeante et sélective mais surtout, elle a été pour moi très épanouissante et riche en connaissances. Comme je l’ai dit précédemment mais j’insiste là-dessus, ces années en prépa nous transforment et nous transmettent le goût de la performance, de l’excellence, une véritable capacité à relever des défis et une réelle implication dans les études et les projets qui sont menés durant ces 2 voire 3 années.  

KAHINA H. : Énormément et heureusement ! J’espère avoir aiguisé mon esprit comme il se doit ! Ces années m’ont appris à voir le monde différemment, à remettre en cause beaucoup de dires et à être exigeante pour mon bien. J’y ai gagné de la confiance et de la maturité (qualités que je n’espère pas perdre une fois en école).

Qu’avez-vous le plus aimé? Le plus détesté?

MAEL M. : J’ai beaucoup aimé le contenu des différents cours et la possibilité de s’impliquer au sein du BDE.

J’ai parfois détesté le fait de devoir apprendre certaines choses juste dans l’optique d’être classé, je n’ai pas toujours apprécié ce côté « gavage » de connaissances.

TRISTAN T. : Commençons par le négatif : pardon si Monsieur Sunyé et Monsieur Tillement me lisent, mais je suis extrêmement heureux d’en avoir (presque) fini avec l’enseignement des mathématiques. Nos professeurs de mathématiques étaient brillants et arrivaient à nous faire progresser. D’ailleurs je pense avoir progressé en mathématiques, mais les maths ne voulaient pas de moi je crois … 

Le positif à présent : Même si la formation est très exigeante et difficile, étrangement je n’en garde que de bons souvenirs. Ce que je retiendrai c’est tout d’abord nos professeurs que je tiens à remercier, mais aussi Madame Joncart, Monsieur Pinchera, Monsieur Caty et ses équipes techniques. Je n’oublie évidemment pas mes camarades qui ont souffert avec moi (Juju, Amina, Momo, Raph, Couski, Kahina, Maël, et tant d’autres …), mes amis du BDE et surtout  je retiendrai le voyage à Madrid qui restera l’un des plus beaux moments de ma scolarité.

KAHINA H. : Les blagues de certain(e)s professeur(e)s (dont celles de M. Tillement), la qualité des cours enseignés, la recherche du dépassement de soi, les bons moments passés avec mes camarades, toutes promotions et filières confondues ! Le voyage à Madrid était inoubliable aussi ! Les conseils prodigués par des professionnels soucieux de notre réussite, M. Bien qui nous a proposé plusieurs conférences et M. Petel, du Lions Club, toujours à nos côtés. Pour ce qui est du dégoût, je ne saurai que dire, j’ai l’impression d’avoir le prépa blues !  

Kahina a passé son Bac au Lycée Senghor de Magnanville. De la même promo que Tristan, elle aussi a décidé de khûber et de s'investir dans le BDE qui lui a permis de s'initier à l'événementiel.

Kahina a passé son Bac au Lycée Senghor de Magnanville. De la même promo que Tristan, elle aussi a décidé de khûber et de s’investir dans le BDE qui lui a permis de s’initier à l’événementiel.


Quel souvenir marquant gardez-vous des écrits des concours?

MAEL M. : Aucun en particulier mis à part peut-être qu’à mon grand étonnement les sujets ne sont pas forcément plus durs que ceux donnés lors des DS et concours blancs, certains étaient même plus abordables que les annales des années précédentes.

TRISTAN T. : Honnêtement pas grand-chose. Les écrits n’ont pas été une partie de plaisir pour moi. Je conseille aux futurs candidats de Mantes de rester dans leur bulle et de ne pas faire attention à ce qui se passe autour. En réalité je ne retiens des écrits que les moments passés à l’hôtel entre les épreuves avec mes comparses. Nous étions tous très concentrés et surtout tous la tête dans nos fiches. Et si j’en garde un bon souvenir c’est surtout pour les moments de détente entre nous. 

KAHINA H. : Je retiens surtout mon voisin de table qui retirait ses chaussures à chaque épreuve et qui se vantait d’avoir fini les sujets de maths en avance (Notre Dame du Grandchamp oblige)… Plus sérieusement, si mes premiers concours étaient assez chaotiques, les deuxièmes (j’ai fait le choix de khûber pour intégrer une Ecole mieux classée) se sont beaucoup mieux passés et ils témoignent du fait qu’un concours reste un concours et que la classe prépa sert avant tout à être armé face aux autres candidats! Pour éviter le mauvais stress et ne garder que le bon, il ne faut pas faire d’impasse sur ces deux (voire trois) ans, au risque de se mordre les doigts pour quelques centièmes de point (et je parle en toute connaissance de cause). 

Les oraux se sont-ils déroulés comme vous l’imaginiez?

MAEL M. : Pour les épreuves de langue, aucune différence avec les khôlles. Pour les entretiens, j’ai été surpris que les jurys ne posent pas de questions d’actu et dans l’ensemble j’ai trouvé que les vrais sont plus simples que les entraînements faits durant l’année. Concernant tout le déroulement des oraux, en dehors des épreuves en elles-mêmes, il est difficile de se faire une idée avant car cela est complètement différents des écrits et on s’en rend compte lorsqu’on se déplace d’école en école. L’ambiance est beaucoup plus détendue, notamment grâce aux activités proposées par les écoles.

TRISTAN T. : Pas vraiment. Je n’étais pas bien classé pour intégrer Rennes School of Business. Mais comme nous sommes très bien préparés et surtout que quelques semaines auparavant,  le PSG était lamentablement éliminé après un mémorable 6-1, je m’étais donc mis en mode « remontada ». Le matin j’ai passé mes oraux de langues. En anglais le jury était bienveillant et durant l’entretien nous avons parlé très librement et c’était très agréable, nous avons même parlé des Playmobil, c’est vous dire ! En espagnol l’expérience a été différente. J’ai commencé ma rédaction (je maîtrisais totalement le sujet !) et au bout de 10 minutes, le jury est revenu pour me dire qu’il s’était trompé de document ! J’ai dû me replonger rapidement dans un autre sujet, beaucoup moins intéressant … Vient alors l’entretien de l’après-midi. A Rennes SB, l’entretien de motivation est divisé en deux parties : la première est un exposé de 5 minutes sur un sujet de culture générale tiré au sort précédemment, puis un entretien habituel d’une dizaine de minutes. Le jury a essayé de me déstabiliser pour vérifier ma réelle motivation à intégrer l’école.  Après cette journée d’oraux je n’étais pas satisfait de mes prestations, insuffisantes selon moi pour inverser la tendance. … Et finalement j’ai eu la bonne surprise de remonter un nombre impressionnant de places et d’être admis à Rennes SB.  

KAHINA H. : Pas tellement, j’ai surtout eu la bonne idée de passer les oraux des écoles qui m’intéressaient le plus en dernier, sauf que je suis tombée malade à Rennes et Bordeaux au point de ne plus avoir de voix et de faire nuit blanche avant mes derniers oraux. J’ai dû repasser deux épreuves d’anglais différentes à Skema à cause de mon état, mais c’est plutôt un mal pour un bien puisque j’ai fini quatorzième ! Pour ce qui est de la découverte des écoles, la traditionnelle chorégraphie des admisseurs m’irritait un peu plus chaque jour !

Comment s’est fait votre choix d’Ecole?

MAEL M. : Pour choisir mon école, j’ai pris en compte mes capacités, les classements, les accréditations, les programmes proposés et le cadre de vie. L’ambiance dans l’école lorsqu’on vient passer les oraux peut aussi influencer notre choix.

TRISTAN T : Pour la galette saucisse évidemment ! Plus sérieusement, je ne suis peut-être pas breton de naissance mais je le suis de cœur. Le fait de venir étudier en Bretagne, qui plus est à Rennes, qui est une ville dynamique et jeune, a été déterminant dans mon choix. Mais pas seulement. L’école en elle-même possède une excellence académique à travers la triple accréditation, ce qui est un gage de qualité et de reconnaissance internationale pour les cours enseignés. Rennes SB est une école qui se tourne résolument vers l’international (50% d’étudiants étrangers, 90% de professeurs étrangers, les cours enseignés en anglais et plus de 250 universités partenaires) et qui me proposait une formation en lien avec mon projet professionnel, le tout dans un cadre de vie et de travail idéal !  

KAHINA H. : J’ai eu la chance de pouvoir choisir entre les trois écoles qui m’intéressaient le plus, donc le choix s’est fait autour de mes moyens, de mon projet pro et de la dynamique de l’école. Je n’ai pas tenu compte du classement parce que Skema et TBS sont toutes les deux dans le top 10 finalement. Aussi, je crois que le fait d’avoir été malade m’a aidée à les départager car c’est dans ces moments-là que l’on sait ce dont on a vraiment besoin ! Passer sept heures et demie dans un TGV, malade comme un chien, contre moins d’une heure fait beaucoup réfléchir…  

Maël n'a pas quitté Stex après son Bac. Très attaché à son Lycée, c'est tout naturellement qu'il a joué un rôle majeur dans la création du BDE. C'est à lui que l'on doit notamment toutes les belles affiches qui ont décoré le couloir CPGE cette année.

Maël n’a pas quitté Stex après son Bac. Très attaché à son Lycée, c’est tout naturellement qu’il a joué un rôle majeur dans la création du BDE. C’est à lui que l’on doit notamment toutes les belles affiches qui ont décoré le couloir CPGE cette année.

Quels conseils très concrets donneriez-vous à la prochaine promo?

MAEL M. : Je leur conseillerais d’être réguliers et de se donner les moyens pour parvenir à leurs objectifs. Cependant, il est également nécessaire de savoir se distraire, de garder une vie sociale et de ne pas se rendre malade pour les concours. Participer aux divers événements du BDE est un bon moyen pour se changer les idées, je leur conseillerais même d’intégrer l’équipe dirigeante du BDE car ils apprendraient beaucoup de cette expérience et celle-ci pourrait être un atout lors de leurs futurs oraux. Pour résumer, chacun doit trouver son équilibre entre cours et sorties afin de se sentir bien, d’être efficace et de tenir sur la durée.

TRISTAN T. : Comme je le disais, l’arrivée en classe prépa peut entraîner des interrogations, des doutes. Pour ma part, les débuts furent difficiles. Mais une fois la phase d’adaptation passée, tout allait mieux. Le plus important c’est de ne jamais baisser les bras et de s’attacher à la progression plutôt qu’aux notes. Je conseille aussi à la future promo de s’intéresser aux écoles dès la première année, et de ne pas attendre la seconde année pour découvrir quel concours on passe ou quelle épreuve correspond à quelle école … J’ai rapidement eu pour objectif d’intégrer Rennes SB, ce qui m’a permis de sélectionner les sujets sur lesquels je devais m’exercer.

KAHINA H. : Brace yourselves ! Vous ne devez surtout pas voir les concours comme quelque chose de lointain qui n’arrive qu’en avril, car le retour de bâton peut être très violent ! Ne vous confortez pas dans des désillusions car vous avez entendu qu’un X avait totalement géré ses concours alors qu’il était mauvais pendant toute la prépa et inversement, ayez la maturité nécessaire pour faire en sorte de progresser sans attendre de miracle, le déclic viendra un jour ou l’autre. Travaillez en groupe, pas pour vous miner mais pour vous motiver, faites en sorte de finir les programmes le plus rapidement possible pour prendre de l’avance, approfondir et vous entraîner aux différentes épreuves. Bien sûr, travaillez les matières à plus haut coefficients, les mathématiques comme l’ESH, car il faut éviter tout accident. Perfectionnez vos points forts et comblez vos lacunes, armez-vous de courage et de motivation, dans un an tout cela sera derrière vous et vous pourrez poursuivre votre vie ! Pour la motivation, renseignez-vous sur les écoles, il n’y a pas de secrets ;). 

 

Quel projet avez-vous pour ces quatre prochaines années?

MAEL M. : L’année prochaine j’intégrerai Montpellier Business School donc je serai à Montpellier, l’année suivante je serai à l’étranger, ensuite je prendrai mon année de césure en entreprise et enfin j’effectuerai ma dernière année en alternance. A l’issue de ces quatre ans, j’envisage d’être diplômé de Montpellier Business School.

TRISTAN T. : A Rennes SB, les trois premiers semestres sont dédiés à l’acquisition de fondamentaux (marketing, gestion, comptabilité, digitalisation …) et au travail associatif. Au quatrième semestre, nous partons six mois à l’étranger dans une université partenaire pour suivre des cours choisis préalablement. La quatrième année, les étudiants de Rennes SB optent en majorité pour une année de césure en entreprise. Enfin, en dernière année, j’aimerais faire un Msc in Leisure, Sports and Tourism Management. 

KAHINA H. : Si je m’en tiens à mon CV projectif, je passerai un an et demi sur le campus de Lille, puis j’irai six mois en Italie ou Grande-Bretagne, pour ensuite aller sur le campus de Sophia ou Suzhou pour faire le Msc in Luxury & Fashion Management et enfin un dernier semestre à La Défense. Une année de césure me tenterait bien pour gagner en expérience, mais à voir ! Enfin, je me remets lentement mais sûrement à la guitare électrique et à la cuisine. 

Reviendrez-vous à Saint-Ex?

MAEL M. : Évidemment !

TRISTAN T. : Oui ! Suivant mes disponibilités, j’espère pouvoir être présent pour le forum pour présenter Rennes SB. Si ce n’est pas le cas, j’espère avoir une invitation du BDE ou de PrépaMantes pour venir présenter mon école durant l’année. D’ailleurs sur Facebook, nous avons un réseau d’anciens très performant, il ne faut pas hésiter à les solliciter. 

KAHINA H. : Bien sûr ! Pour vendre quelques livres déjà, donc si jamais quelqu’un est preneur ! Ensuite, pour prendre des nouvelles du BDE, participer au forum et faire passer des entraînements aux oraux, donc à bientôt !

Edm

Agrégée d'Espagnol CPGE Chaire Supérieure Professeure CPGE depuis 1998 Présidente PrépaMantes

Laisser un commentaire