Le lycée Saint-Exupéry

Les Classes Préparatoires de Mantes-la-Jolie dépendent du lycée Saint-Exupéry. Les étudiants des Classes Préparatoires ont aussi le statut d’élève et bénéficient donc d’un cadre agréable et de tous les services et infrastructures du lycée : CDI, gymnase, cantine, secrétariat des CPGE…

Les Classes Préparatoires jouissent également d’une certaine autonomie : elles ont un bâtiment dédié, le Bâtiment Athéna, dans une aile très calme du lycée, chaque classe possède sa propre salle qu’elle peut personnaliser.

 

NOUVEAU ! Le lycée bénéficie depuis la rentrée 2015 d’un foyer numérique : espace d’échange pour les étudiants + CDI hyper connecté + Amphithéâtre.

Lycée Saint-Exupéry, Mantes-la-Jolie

8 rue Marcel Fouque

78201 Mantes-la-Jolie CEDEX

TEL : 01 30 63 21 21 – FAX : 01 30 63 21 14

http://www.lyc-stex-mantes.ac-versailles.fr/

 

 Témoignage de M. Adrien Caty, ancien gestionnaire du Lycée Saint-Exupéry

 

Depuis 2015, le lycée a beaucoup changé. Pouvez-vous rappeler les étapes les plus importantes de cette transformation ?

Lors de mon arrivée, Saint-Ex était un chantier ! Après un rapide tour d’horizon des finances disponibles, avec le chef d’établissement d’alors, M. PINCHERA, nous avons décidé de ne pas nous contenter du chantier estival, mais de lancer un vaste plan de rénovation du lycée. Avec les moyens dont nous avons pu disposer, j’ai donc mené les travaux que vous évoquez. Nous avions cet avantage d’arriver après un chantier qui avait mis aux normes toutes les installations de sécurité. Il nous restait donc à compléter le travail par la mise à jour des bâtiments. J’ai choisi de commencer par les éléments les plus vétustes donnant la plus mauvaise image de notre établissement. Puis est venue ma première clôture budgétaire, faisant état de réserves financières importantes. Ce fut le début de la deuxième transformation, celle du numérique. Nous avons donc mis en place un plan d’investissement sur fonds de réserves de plus de 60 000 € pour équiper l’intégralité du lycée en matériels de vidéo projection. Il s’agissait d’une première au niveau de la Région Ile de France, et d’un véritable signe donné en faveur du numérique éducatif. Bien que cela ne consiste pas uniquement en l’achat de matériels !

 

 

La présence des CPGE sur le campus est-elle un challenge supplémentaire ?

Avoir des CPGE dans un établissement est un avantage en termes d’image, mais aussi d’ouverture vers l’extérieur. Cela permet à certains élèves de Terminale d’oser aller en CPGE, et cela attire des élèves venus de loin (parfois même de l’étranger), apportant avec eux leur richesse culturelle.

Dès mon arrivée, j’ai vécu la présence des CPGE comme un challenge, sans doute parce que les étudiants de CPGE ont un niveau d’exigence plus grand de la part de la direction de leur lycée. Ils ont besoin de temps pour travailler et se concentrer, mais également d’être dans un cadre bienveillant, accueillant. Il y a une relation plus étroite entre un préparationnaire et son lycée qu’entre un lycéen et son établissement.

J’ai toujours considéré que notre mission était de leur octroyer les conditions de travail optimales pour qu’ils aient le temps de se consacrer à leurs études et de vivre une scolarité exigeante.

Ce niveau d’exigence et de service, nous y sommes parvenus, et notre plus grande satisfaction, avec M. Pinchera, était de constater qu’il s’était même étendu aux élèves du lycée. Etre obligé de déloger un élève assis dans le hall le soir à 19h30 est un motif de satisfaction : il est ici parce qu’il s’y sent bien, qu’il est considéré et respecté. Nous avons accompli notre mission ! 

 

 

Quels étaient les projets pour le Bâtiment Athéna ?

Le bâtiment Athéna est celui à qui j’ai fait subir le plus de travaux depuis mon arrivée en septembre 2015. Sans avoir les chiffres exacts sous les yeux, nous y avons dépensé plus d’un demi-million d’euros, ce qui est considérable à l’échelle du budget de l’établissement. Nous avons changé les portes, les serrures, refait le toit, repeint les salles du rez-de-chaussée, et le couloir attenant. Et chose unique dans la vie d’un établissement, nous y avons fait un local BDE, avec son coin sanitaire, une salle de travail et un bureau ! De tous les locaux associatifs que j’ai fréquentés, celui-ci est de loin le plus vaste, le plus fonctionnel et le plus agréable ! J’en aurais rêvé à la fac !!!

Si je m’écoutais, il y aurait encore beaucoup de travaux à faire dans ce bâtiment, comme dans d’autres. Mais nous devons désormais orienter nos moyens financiers vers d’autres locaux qui en ont d’avantage besoin, notamment la Rotonde dont l’état est critique et qui accueille de nombreux Prépas pour le déjeuner !

 

 

Très vite, vous avez souhaité vous investir auprès des professeurs et des étudiants de Prépa. Pourquoi ?

Cela m’est apparu comme une évidence ! Je suis arrivé au Lycée alors que j’avais 25 ans, et 1 mois avant j’étais encore le Vice-Président de l’amicale des élèves de l’IRA (une sorte de BDE en pire et moins sage) !

Peu de temps après mon arrivée, j’ai cerné la volonté qu’avaient les lycéens comme les étudiants de s’engager dans la vie de leur promotion et de leur établissement. Je n’ai fait que mettre à leur profit mon expérience étudiante encore fraiche pour leur permettre de réaliser leurs projets. Loin d’en être l’instigateur, j’ai toujours veillé à ce que l’initiative des actions et des projets vienne des élèves et des étudiants. C’est aux étudiants et aux élèves d’être à l’origine des évènements, pas à la direction de l’établissement.

Comme le local BDE, cet appui institutionnel, j’aurais souhaité l’avoir étant étudiant. C’est donc naturellement que je le procure aujourd’hui !

 

 

La création du BDE, que vous avez accompagnée, est-elle pour vous un événement important dans la vie du Lycée ?

Lorsque je suis arrivé, le BDE n’était pas encore présent, mais tous les éléments étaient réunis pour qu’il se crée une structure. Les initiatives étaient présentes, les futurs membres étaient motivés, et personne n’y voyait de franche opposition. Avec votre soutien primordial, les étudiants ont alors concrétisé cette idée d’une structure qui leur permettrait de se retrouver et d’alléger ensemble le poids de la prépa.

Je considère qu’il s’agit d’un évènement important, comme la création de la MDL que nous avions concrétisée six mois auparavant avec Vivien, l’élève polytechnicien. Ces deux organisations sont le signe qu’on laisse aux élèves et aux étudiants le pouvoir d’améliorer leur vie au sein de l’établissement. Jusqu’à maintenant, ils le font avec une imagination et une volonté importantes qui m’étonnent régulièrement. Je souhaite que cet enthousiasme et ce dynamisme perdurent. Cela est un élément clé de ce que j’appelle « l’esprit Saint-Ex » !

 

 

Après vous avoir à nouveau remercié pour le temps que vous avez consacré à cet entretien, je souhaiterais que vous sélectionniez quatre ou cinq photos prises sur le campus et dans le bâtiment Athéna et que vous les commentiez brièvement. Histoire d’encourager de futurs CPGE à faire le choix de PrépaMantes !

Vous l’aurez compris, je suis plutôt loquace, et la brièveté n’est pas forcément un exercice dans lequel j’excelle !

 

Le bâtiment A de nuit.

Photo prise par un membre du BDE pour créer une affiche pour un évènement. Le contexte de la photo signifie l’attachement des élèves à leur établissement.

La photo en elle-même illustre l’impression que j’ai souvent : de jour comme de nuit, Saint-Ex ne s’arrête jamais !

 

 

La présence des étudiants du BDE lors du forum 2016.

J’aime beaucoup cette photo, parce qu’avec leurs polos, on ressent la fierté pour ces élèves de faire partie du Lycée. A chaque évènement, nous essayons d’associer au maximum les élèves et les étudiants. Ils sont notre raison de travailler, et c’est pour eux que nous nous levons le matin !

 

 

Eté 2016, les travaux de toiture du bâtiment Athéna. Après 10 ans d’attente, j’ai décidé de m’atteler à l’épineux dossier juridique permettant de mettre en œuvre ces travaux. Nous ne pouvions pas laisser plus longtemps des élèves dans des salles de classe au plafond vermoulu par l’humidité d’un toit perméable.

 

 

Eté 2015, des élèves (probablement des CPGE) pique-niquant sur les pelouses. Cette photo montre l’impression de liberté dont jouissent les élèves et les étudiants. Je trouve formidable que nos élèves se sentent bien dans leur établissement, au point d’y voir un véritable lieu de vie !

 

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