Bravo à la championne des Khôlles!

Élève toujours très souriante, toujours très positive, et de plus remarquablement sérieuse, Margaux est parvenue à intégrer l’école de ses rêves : l’ENSEA de Cergy.
Retour sur son parcours en Prépa Scientifique.

 

 

 

Quand avez-vous décidé d’intégrer une MPSI?

J’ai décidé d’intégrer une Prépa MPSI lorsque j’étais en classe de Terminale. Étant en filière scientifique avec une option Sciences de l’Ingénieur, cette Classe Préparatoire, qui proposait les mêmes matières, était donc dans la continuité des études que je faisais. J’ai suivi les conseils de plusieurs de mes professeurs et me suis rendue à plusieurs Portes Ouvertes afin de valider mon choix.

 

 

Comment s’est faite la transition avec le Secondaire?

Cette transition n’a pas été évidente au début puisque les enseignements sont plus ardus que dans le Secondaire. Cependant, la proximité géographique qui me permettait de rester chez mes parents  m’a permis de ne pas perdre tous mes repères, ce qui m’a aidée à continuer sur cette voie malgré les difficultés rencontrées. De plus, le petit effectif de la classe m’a permis d’obtenir un enseignement plus personnalisé de la part de mes professeurs.

 

 

Quels étaient vos domaines de prédilection?

Les matières que j’ai préférées sont les mathématiques et la physique qui représentent la majeure partie de l’enseignement. En ce qui concerne les maths, j’ai toujours aimé ça et la vision nouvelle que m’ont apportée les nombreuses heures d’enseignements pour cette matière n’ont fait que confirmer mon opinion. Pour la physique, ce n’était initialement pas la matière que je préférais dans le Secondaire, mais j’ai redécouvert cette matière en Classe Préparatoire et j’aime désormais beaucoup cette discipline.

 

 

Qu’avez-vous trouvé le plus compliqué?

Le plus ardu a été de trouver un compromis entre les matières. Les maths et la physique me demandaient beaucoup de travail et d’énergie mais il ne fallait pas pour autant négliger les autres matières. La gestion du stress à l’approche des concours était également difficile.

 

 

Quels souvenirs gardez-vous de vos écrits?

Les écrits n’étaient pas la meilleure partie de la Prépa car on essuie à certaines épreuves des échecs qui nous font douter de nous, il faut continuer de travailler malgré le stress et la fatigue. Cependant, j’en garde un assez bon souvenir pour deux raisons : premièrement, cela m’a permis de me tester, de voir de quoi j’étais capable et de m’amuser sur certains sujets ; deuxièmement, lorsque j’ai passé les concours sur Paris, je retrouvais à chaque pause mon groupe d’amis, ce qui me permettait de me détendre et de reprendre confiance en moi lors de mes coups de mou.

 

 

Et des oraux?

J’ai trouvé les oraux presque moins agréables que les écrits car le stress d’avoir passé les écrits mais d’échouer aux oraux était plus compliqué à gérer que celui pour les écrits. Le fait d’être en face d’un professeur est à mon goût plus stressant qu’un examen écrit. Malgré cela, les entretiens de motivation m’ont énormément plu car je ne me sentais pas notée et je parlais de ce qui me tenait à cœur.

 

 

Quels sont désormais vos projets?

Mon objectif maintenant que j’ai intégré une École d’Ingénieurs est de suivre les enseignements scientifiques nécessaires afin de finaliser mon rêve qui est de travailler dans l’ingénierie médicale.

 

 

Interview réalisé par Antoine Jacono, Professeur de Mathématiques en MP.

Edm

Agrégée d'Espagnol CPGE Chaire Supérieure Professeure CPGE depuis 1998 Présidente PrépaMantes

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