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L’année 2016-2017 s’est ouverte en fanfare pour les Hypokhâgnes et Khâgnes de notre lycée. Dans un Bâtiment A spécialement ouvert pour eux, les Prépas littéraires ont pu démarrer leur formation par deux séances de réflexion sur leur orientation et la mise en place du coaching assuré par nos anciens étudiants.

Le samedi 3 septembre, c’est à une très belle conférence que les étudiants ont eu droit. Quatre intervenants se sont succédé pour se présenter, évoquer leur parcours et prendre la parole sur un sujet que nous avions choisi ensemble au préalable.

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Franck Petel, Directeur de l’agence Ile-de-France at Matfor Someta, professeur à l’ESSEC et à Sciences-Po Paris, membre très actif du Lions Club Mantes Val de Seine et parrain des Prépas ECE, a tout d’abord répondu à une question qui pouvait sembler incongrue : « Comment réconcilier les littéraires avec le monde de l’entreprise ? ». C’est avec beaucoup d’humour que F. Petel a déroulé un plan impeccable qui a permis de battre en brèche un certain nombre de préjugés (« la Prépa littéraire n’est qu’une fabrique à profs, un littéraire ne peut pas faire de maths et donc ne peut pas travailler dans la finance, réussir c’est devenir un pourri… ») mais aussi d’ouvrir avec les étudiants d’autres perspectives en termes de connaissances ou de compétences. A partir d’un certain nombre d’exemples précis, F. Petel a rappelé que l’Ecole de Commerce comme le vaste monde de l’entreprise étaient des microcosmes vivants aussi divers que la société elle-même et que les littéraires y avaient tout naturellement leur place parce que leur formation leur avait enseigné à se méfier des idées préconçues et des raccourcis hâtifs, parce que l’esprit et le talent propres aux littéraires étaient un apport nécessaire à l’école et à l’entreprise ou parce que la créativité et l’imagination étaient aussi un préalable dans tous les domaines y compris le montage d’un budget ou le conseil fiscal. F. Petel a aussi évoqué un certain nombre de parcours de personnalités du monde de l’entreprise dont le point commun était l’amour de la littérature, la formation philosophique… Il a aussi plaidé pour que la France regarde un peu plus du côté des Universités anglo-saxonnes dont les diplômés en sciences-humaines trouvent plus aisément une place dans des secteurs d’influence : management, justice, médias, finance…

http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/oxford-un-diplome-en-philosophie-sur-quatre-devient-trader-2842/

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Paul Leverger, ancien de notre Prépa ECE, aujourd’hui étudiant sur la campus d’HEC, s’est ensuite exprimé avec beaucoup de brio sur un certain nombre de thèmes comme les relations professeurs-étudiants en ESC, le choix de la spécialité, la vie associative, la préparation du concours, la question sensible du classement des écoles.. Paul, aussi à l’aise avec des littéraires qu’avec des Eco, était spécialement venu pour nous présenter sa camarade de promo, Méli Béal, ancienne Khâgneuse du Lycée Claude Fauriel de Saint-Etienne et que nos étudiants de Prépa littéraire attendaient tout particulièrement du fait de la similitude de parcours suivi. Méli a essayé de remonter le temps de la façon la plus précise : sa formation en Prépa avec ses points forts et ses points faibles, son échec à l’oral de l’ENS et sa décision de tenter les concours des Grandes Ecoles de Commerce, son choix du grec ancien comme LV2 au concours, sa prestation devant le jury d’entretien à HEC et à l’EM-Lyon, son quotidien sur le campus d’HEC avec des professeurs pas toujours bienveillants avec les littéraires mais sa combativité et son désir de décrocher coûte que coûte son diplôme car « être diplômé d’HEC en France reste la meilleure carte de visite ».

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Et c’est Malika Sakhi, notre ancienne Khâgneuse et Khûbe, aujourd’hui en Droit et Philo à la Fac, qui a clôt cette première partie de conférence par un exposé très précis sur les concours accessibles aux littéraires depuis la création de la BEL en revenant notamment sur la question du choix à faire dans ce nouveau contexte de diversification des parcours possibles. Comment savoir ce qui convient le mieux, ENS, journalisme, traduction, commerce et management… ? Malika a mis en avant la grande liberté des Prépas littéraires au moment de construire leur projet d’avenir mais aussi la nécessité de se créer un réseau efficace car les professeurs n’ont pas forcément toutes les réponses en matière d’orientation et les expériences très variées des anciens sont de ce fait une vraie aide. Malika a aussi rappelé que le choix n’était jamais un enfermement car les Universités et Ecoles étaient de plus en plus ouvertes et proposaient aujourd’hui des doubles cursus ou des passerelles aux étudiants avides de savoir ou encore hésitants quant à leur projet professionnel.

Après ces deux heures très denses, nos HK et KH ont pu poser toutes leurs questions, d’abord en amphi puis dans l’espace foyer. Se sont constitués ainsi de petits groupes de discussion jusque sur le trottoir, pour les plus déterminés, devant le Lycée qui devait fermer ses portes.

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Le samedi 10 septembre a eu lieu la première rencontre entre nos HH et KH volontaires et leur(s) coach(s) de l’année. La matinée, tout aussi passionnante que celle du 3, était placée sous le signe de l’échange fraternel et de la mobilisation générale face aux concours.

Carla, Mickaël, Adeline, Julia, Marion, Sarah, Arthur et Eléonore, nos huit anciens Khâgneux, sont issus de promos différentes et ont choisi des voies différentes mais sont tous animés de la même détermination : celle de partager expériences et conseils avec les étudiants qu’ils vont suivre cette année, d’aider et de soutenir dans les moments difficiles, d’accompagner la préparation au plus près.

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Chacun a d’abord expliqué ce qu’il faisait aujourd’hui : vie professionnelle pour les uns, études universitaires ou en école pour les autres, nombreux projets pour tous, notamment à l’étranger. Ensuite nos coachs ont justifié leur participation à ce dispositif et sont revenus sur le sens qu’il donnait à cette initiative, enrichissante pour les HK et KH mais aussi pour eux. La table ronde s’est terminée avec une jolie série de conseils déclinés sur le mode « Soyez… » et nos étudiants ont pu entendre, pêle-mêle, « Soyez VOUS… Soyez forts… Soyez humains… Soyez curieux… Soyez sereins… Soyez attentifs… Soyez heureux… Soyez travailleurs… ! ». Sans oublier les bons souvenirs et les anecdotes de cours, de préparations de dissertations ou de révisions de Concours Blancs qui ont bien fait rire les étudiants de Khâgne mais aussi les tout nouveaux HK, un peu effrayés en ce début d’année.

Après cette heure en grand groupe, de petites cellules de réflexion se sont constituées dans le foyer. Les échanges plus directs et le suivi personnalisé ont ainsi pu se mettre en place comme en témoignent les photos. Cette première séance de coaching s’est terminée par les rendez-vous pris, les échanges d’adresses-mail, la constitution de groupes Facebook…et bien sûr les retrouvailles annoncées au Forum du 10 décembre.

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Mickaël a intégré l’ICN-Nancy (banque Ecricome) après sa Khâgne. Il travaille aujourd’hui pour Eurosport sur les projets de promotion de la chaine à l’international. Il coachera Sarah, Célia, Jikira et Naomie, nos Khâgneuses  qui vont tenter les concours des ESC par la BEL. Il a beaucoup été question des expériences de stages et d’études à l’étranger, Mickaël ayant étudié et travaillé au Mexique, en Russie et à Londres où il a vécu pendant deux ans grâce à une bourse d’entreprise. Mickaël prône une préparation authentique qui permette de faire émerger une vraie personnalité, rien de préfabriqué. C’est la promesse de réussite aux oraux.

 

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Sarah est une passionnée de Lettres, de littérature française et allemande. Parce qu’elle est partie en Allemagne avec Erasmus, parce qu’elle a obtenu le CAPES de Lettres Modernes mais qu’elle se donne un an de plus pour préparer l’Agrégation, elle coachera Mathilde et Adélaïde, deux jeunes Hypokhâgnes attirées par ce cursus. Elles auront la chance d’avoir un second coach, Arthur, bi-admissible de Lettres Modernes, en poste cette année, et qui trouvera aussi dans cette expérience de coaching l’occasion de réaliser son rêve: « transmettre avec bienveillance ».

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Marion est « notre » journaliste: Le CELSA après un Master d’Anglais et une expérience très particulière à transmettre, celle d’une étudiante qui a décidé de « khûber » sa Khâgne (tout comme Arthur et Sarah). Marion est aujourd’hui en apprentissage à M6 et travaille à l’élaboration de « Capital » et de « 66 minutes ». Elle coachera Elisa et Pierre et les a déjà invités à rejoindre un groupe Facebook qu’elle vient tout juste de constituer avec ses camarades du CELSA, un groupe spécialement dédié au coaching SaintEx avec des entraînements aux oraux notamment.

 

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Eléonore a une énergie folle à communiquer! Elle aussi, a khûbé et elle garde un souvenir très vivace de ses trois années de Prépa. Elle fait aujourd’hui un très beau parcours à l’ISIT, spécialisation traduction, avec des expériences à France Télévision et dans le domaine du sous-titrage. Elle part pour six mois à Washington. Elle trouvera le temps, malgré tout, de coacher Chloé qui va intégrer l’ISIT sur dossier, grâce à notre partenariat privilégié. Eléonore est revenue notamment sur la question des stages avec une vraie politique d’accompagnement à l’ISIT.

 

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Philippe, étudiant d’Hypokhâgne, hésite encore et se pose beaucoup de questions sur son orientation. C’est Adeline qui le guidera, elle qui avait opté pour un parcours encore très diversifié en L3, à savoir Humanités. Elle prépare cette année un Master Communication Rédactionnelle.

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Julia, étudiante en Master MEEF, future professeure d’anglais, a proposé une première séance intensive de coaching à Mario, Khâgne optionnaire d’anglais, qui l’a d’ailleurs bombardée de questions!

 

 

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Un groupe nombreux et motivé autour de Carla qui se rappelle qu’il fallait un « petit brin de folie » pour préparer l’ENS et un autre concours en parallèle. Notre ancienne, aujourd’hui diplômée de Sciences-Po Lille, a beaucoup parlé de ses camarades de promo devenus chercheur, organisateur de festivals de théâtre, instit, énarque… car Sciences-Po n’est pas une fin en soi et mène à tout. Le groupe a échangé notamment sur la question des fiches de révision, sur la meilleure méthode de lecture d’ouvrages spé. Carla n’est pas une novice en coaching, c’est elle qui avait participé à la première expérience de l’an passé en coachant deux Khâgnes. Cette année, elle suivra Chaïma, Anaïs, Inès, Nardjes, Aurélie et Sinthuya, HK et KH confondues.

Edm

Agrégée d'Espagnol CPGE Chaire Supérieure Professeure CPGE depuis 1998 Présidente PrépaMantes

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